Radars urbains : où en est leur déploiement et quelles infractions peuvent-ils repérer ?
Ce vendredi, cela fait 20 ans que les radars automatiques ont fait leur apparition en France. Le tout premier est baptisé le 27 octobre 2003, à la Ville-du-Bois en banlieue parisienne. Depuis, ils ont bien évolué. Début janvier 2023, la déléguée interministérielle à la sécurité routière, Florence Guillaume, avait annoncé dans une interview au Parisien la mise en service de radars urbains nouvelle génération. 200 radars ETU, pour "Équipements de terrain urbains", devaient être déployés dans toute la France d’ici au 31 décembre, ainsi que 500 "leurres" (des cabines vides). Où en est ce déploiement et en quoi consistent ces nouveaux radars ?
Aucun calendrier annoncé
En février, le gouvernement fait marche arrière : la mise en service de ces radars est reportée et le ministère de l’Intérieur déclare qu’"aucune date n’est arrêtée". Le gouvernement affirme devoir "prolonger la phase de test pour être certain du bon fonctionnement des appareils". La Ligue contre la violence routière, de son côté, estime qu’il s’agit plutôt d’une reculade pour éviter d’enflammer un peu plus la rue, dans un contexte social déjà tendu en France. On est alors en pleine mobilisation contre la réforme des retraites.