Le "piège" des ZFE : qui est vraiment prêt à assumer des mesures impopulaires pour le climat et la santé ?
De plus en plus de voix s’élèvent contre les ZFE, ces Zones à Faibles Émissions conçues pour réduire la pollution dans les villes. Le gouvernement est pris au piège d’une réforme ambitieuse mais forcément impopulaire.
Sur les ZFE, le ton monte depuis le 1er janvier. Depuis que les véhicules avec des vignettes Crit’Air 5 sont bannies d’une dizaine d’agglomérations. Personne n’est pourtant pris au dépourvu : il y a eu deux lois, en 2019 et 2021. Deux lois très claires : l’État met en place le cadre des ZFE mais ce sont les grandes villes ou les métropole qui ont la main sur le déploiement de ces zones.
Sauf que, maintenant qu’on est dans le dur, des collectivités reculent. Report le plus emblématique : la décision du président écologiste de la métropole lyonnaise, qui a repoussé l’interdiction des véhicules diesel à 2028. Une partie de la gauche applaudit et dénonce des ZFE qui ne pénaliseraient que les plus pauvres.