La voiture pour se rendre au travail : incontournable pour beaucoup d’actifs
L’utilisation de la voiture, notamment pour se rendre sur son lieu de travail, ne procède pas forcément d’un choix mais a beaucoup à voir avec une contrainte liée notamment au lieu de résidence, lequel est souvent lié aux revenus. En quelques statistiques, l’Insee dresse le tableau d’une situation qui rappelle quelques inégalités sociales…
Le transport c’est le déplacement d’un point à un autre, notamment de personnes et en autres pour le travail. Or, le mode de déplacement utilisé relève souvent d’une obligation plutôt que d’un choix. Ce qui renvoie à des différences, pour ne pas dire des inégalités au plan du lieu de résidence, de l’offre en infrastructures de transports ou encore bien sûr au plan des revenus des ménages.
Fin avril, l’Insee notait dans une enquête que 91% des ménages habitant les « couronnes » des villes, soit les péri-urbains, possédaient (en 2017), au moins une voiture contre seulement 69% pour ceux des « pôles », les résidents des centres-villes et communes urbaines. Ces derniers qui représentent 51% de la population ne sont à l’origine que de 39% de la pollution des émissions de CO2 dues à la voiture remarque l’Insee. Les autres « pollueraient » donc davantage et il n’y a aucun hasard à cela.
A Paris par exemple, seuls 34% des habitants possèdent une voiture. Quand, tous motifs de déplacements confondus, un habitant des pôles parcourt 4 700 km par an en voiture, celui des « couronnes » en fait 7690. Et ce ne sont que des moyennes.
[Il n’y a bien entendu aucune relation entre la FFMC, la FFMC 44 et Force Ouvrière]