Zones à faibles émissions : des mises en applications compliquées
Chaque année, près de 40 000 décès prématurés sont liés à la mauvaise qualité de l’air, selon Santé publique France. A l’horizon 2025, les zones à faible émission (ZFE) seront donc progressivement instaurées dans 43 agglomérations françaises.
Instaurées en 2019, les zones à faibles émission (ZFE) ont été élargies en 2021 par la loi Climat et résilience à toutes les métropoles de plus de 150 000 habitants. L’accès des voitures au centre-ville sera conditionné à la présentation de Crit’Air : toutes les voitures dotées d’une vignette Crit’Air 4 et 5 ne seront plus conformes. D’ici 2025, les ZFE concerneront près de 43 agglomérations.
Ces zones sont une réponse à l’obligation européenne d’assurer une “bonne” qualité de l’air sur son territoire. Les scientifiques sont en effet unanimes : les ZFE améliorent considérablement la qualité de l’air. Selon le Réseau Action Climat, la mise en place d’une ZFE à Lisbonne a permis de réduire de 20% la concentration en particules fines.