Vers un assouplissement des ZFE-m ?
Alors que dès 2025, les agglomérations de plus de 150 000 habitants seront concernées par les ZFE-m, les lignes semblent bouger suite aux recommandations de la mission d’information parlementaire qui avait notamment auditionné la FFMC en septembre. L’exclusion sociale des usagers les plus modestes ne se fera pas partout, en témoigne le décret 2022-1641 paru le samedi 23 décembre, précisant que les ZFE-m n’entreront pas en vigueur si, durant 3 années sur les 5 dernières années, « les concentrations annuelles moyennes en dioxyde d’azote (NO2) sont inférieures ou égales à 10μg/m3 ) (...) sur l’ensemble des stations fixes de mesure de la qualité de l’air de l’agglomération. »
En somme, les villes et banlieues récoltant les meilleurs scores permettront de déroger aux ZFE, en accord avec les seuils recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus sévères que les valeurs limites européennes. On parle déjà d’une dizaine d’agglomérations qui pourraient s’affranchir d’une ZFE-m.