Rouler avec nos vieilles voitures est peut-être plus écolo qu’on ne le croit


Conduire une vieille voiture est pour certains une manière de vivre ses mobilités de façon plus frugale, en privilégiant la qualité du trajet à une forme d’abondance et d’accélération.
L’urgence écologique nous impose désormais de repenser nos mobilités, seul secteur pour lequel les émissions n’ont jamais cessé de croître. Depuis plusieurs années, les pouvoirs publics multiplient les directives qui enjoignent les citoyens à abandonner leurs voitures thermiques pour des véhicules électriques. En témoignent les récentes annonces du gouvernement qui entend généraliser leur possession par des subventions massives permettant à de nombreux ménages de s’équiper pour une centaine d’euros par mois.
Un certain nombre de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), qui consistent à restreindre l’accès aux véhicules qui dépassent un certain seuil d’émissions de gaz polluants, ont ainsi été instaurées dans plusieurs métropoles françaises : onze pour le moment, dont Paris, Lyon ou Grenoble par exemple. Avec la loi « climat et résilience » adoptée en 2021, l’ensemble des agglomérations de plus de 150.000 habitants seront concernées d’ici 2024.