Les véhicules 100 % autonomes, ce n’est pas pour demain
En mai 2016, le constructeur automobile américain Tesla a été impliqué dans une première mondiale passablement embarrassante : un de ses Modèle S, dont le fameux système d’autopilotage (Autopilot) était activé, s’est crashé dans un camion, tuant son « conducteur ».
Dans cette affaire, les questions de responsabilité sont très complexes. Des éléments tendent à disculper Tesla, mais un fait demeure : le véhicule n’a pas réagi à la présence d’un semi-remorque en travers de la voie. Ce serait un peu comme de rater un éléphant au beau milieu d’un couloir… Comment est-ce possible ?
Le véhicule autonome existe et marche bien : des dizaines de voitures ont roulé sur des millions de kilomètres avec un taux d’accident très bas, similaire aux statistiques humaines. Mais la guerre des statistiques fait encore rage et l’exemple fatal impliquant Tesla a profondément marqué les esprits.
Comment fonctionne un véhicule autonome ? Pour le comprendre, il faut entrer un peu dans la technique et s’intéresser à ses « yeux », à savoir ses capteurs.
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